A la fois cru et poétique, tourné au centre ornithologique de Genthod, à Genève, « L’ile aux oiseaux » est un documentaire fictionnel à la fois d’une grande rigueur, d’une simplicité parfois clinique mais parfois aussi d’une grande complexité en abordant frontalement la destruction par l’homme de son environnement naturel.
Les cris des oiseaux et le bruit des avions
Le lieu même de l’action unique est symptomatique : une grande allée centrale avec des volières tout autour, un environnement sonore particulier où les cris des oiseaux se mêlent à celui des avions au-dessus. On y devine une menace constante, une impression de fin du monde, de catastrophe.
Le film ne dure qu’une heure et comprend très peu de dialogues ; pas d’avantage d’explication ou de théorie. Ce projet parfois volontairement abstrait raconte une quantité de choses sur notre rapport à l’humanité, aux animaux et la catastrophe écologique qui nous guette.
Le film fut présenté au 72efestival de Locarno en 2019. Entretemps, COVID oblige la sortie cinéma fut reportée pour enfin être définitivement fixée au 7 octobre prochain. Enfin une bonne occasion de visionner une œuvre mélangeant réflexion et conscience.


A la fois cru et poétique, tourné au centre ornithologique de Genthod, à Genève, « L’ile aux oiseaux » est un documentaire fictionnel à la fois d’une grande rigueur, d’une simplicité parfois clinique mais parfois aussi d’une grande complexité en abordant frontalement la destruction par l’homme de son environnement naturel.